dimanche 20 octobre 2013

La folle journée de Ferris Bueller

La folle journée de Ferris Bueller
John Hughes
1986


De la gauche vers la droite: Ferris, Sloane et Cameron.


La folle journée de Ferris Bueller raconte l'histoire de Ferris Bueller, un jeune homme en dernière année du secondaire, qui ne cesse de sécher les cours afin de profiter de la vie. Tout au long de ce long-métrage, nous le suivons accompagné de sa copine et d'un de ses bons amis faire des folies dans la ville de Chicago, alors que tout le monde le croit malade, couché dans son lit. Par exemple, comme le père de Cameron, son ami, possède une voiture de collection, ils en profitent pour se promener avec. Cependant, le directeur d'école et sa sœur tentent de prouver aux gens que Ferris ne fait nul autre que mentir, qu'il est en pleine forme et qu'il devrait être à l'école. Alors, parviendront-ils à s'amuser sans se faire prendre?

 
 
Durant le film, j'ai repéré sept prises de vues en fonction du montage:

- La loi du 180 degrés ou la théorie de la ligne imaginaire
Dès la 59e minute du film, il y a la théorie de la ligne imaginaire lorsque les trois amis sont assis dans une voiture de taxi à côté de celle du père de Ferris, car il n'y a aucune inversion de la position des sujets.

- Le changement de format de plans
Il y a un changement de format de plans vers la 57e minute du film lorsque Cameron observe une petite fille sur une œuvre d'art qui regarde elle aussi dans sa direction. Au départ, c'est un plan moyen, ensuite un plan rapproché taille, un plan rapproché épaule, un gros plan et pour terminer un très gros plan sur se yeux.

- La direction des regards
À 01:35:03 lorsque la sœur de Ferris discute avec lui vers la gauche et avec le directeur vers la droite, il y a une très bonne direction des regards, car les personnages regardent du même côté du début jusqu'à la fin de la discussion.

- La coupure franche
Puisque les coupures franches représentent près de 80% d'un montage, j'en ai identifié deux. À 01:12:01 et à 01:16:45, il y a une coupure franche entre deux scènes.

- L'ellipse
À 01:36:33 nous ne voyons pas les parents de Ferris monter l'escalier après leur journée de travail pour aller vérifier si ce dernier se porte bien, donc il y a ici un ellipse puisqu'on a éliminé du récit une action qui rallongerait l'histoire.

- L'insert
À 01:30:12, il y a un insert sur la montre de Sloane lorsque Ferris a terminé de l'embrasser afin d'attirer l'attention du spectateur sur l'heure, ce qui permet à l'action de progresser.

- La scène alternée
Il y a deux scènes alternées à la fin de ce long-métrage lorsque Ferris court pour revenir chez soi à l'heure avec la scène où sa sœur ainsi que sa mère reviennent du poste de police et celle où son père revient du travail. Cela consiste à montrer plusieurs actions simultanées en alternance.



Suite au visionnement de ce film, un petit sourire en coin était accroché sur mes lèvres ce qui, je crois, représente bien le fait que j'ai aimé cette comédie. Dès le début du film, le personnage de Ferris Buller est tellement charmant qu'il en devient difficile de ne pas l'approuver dans ses choix, ce qui nous amène à détester sa sœur et le directeur d'école assez rapidement. De plus, l'humour qui prend une assez grande place dans le film est bien utilisé ce qui fait en sorte que nous en voulons toujours plus. Il y a aussi une trame sonore représentative du plaisir et de la jeunesse comme par exemple nous pouvons y entendre des chansons des Beatles ce qui nous fait sentir l'atmosphère de la liberté. Pour terminer, j'ai adoré le film dans son ensemble, mais il y a un petit quelque chose qui m'a le plus accroché. C'est lorsque nous comprenons que Ferris veut sécher les cours pour avoir du plaisir et non parce qu'il est fatigué d'aller à l'école. Je crois que cette façon de penser, nous amène à prendre l'école à la légère tout le long du film. Bref, que vous soyez petits ou grands, je vous le recommande, car il saura vous faire rire et peut-être même que vous vous identifierez à un des personnages.

mercredi 9 octobre 2013

Le mercredi Ciné-Club

Cette semaine dans le cadre du cours «Techniques de création vidéo», j'ai pu visionner deux péplums. Mais avant tout, qu'est-ce qu'un péplum? Un péplum c'est un film dont l'action se déroule dans l'Antiquité, plus précisément dans l'Antiquité grecque, romaine, égyptienne ou biblique. Alors, Troie et Agora sont les deux péplums que j'ai écouté mercredi après-midi dernier.



Troie
Wolfgang Peterson
2004




Dans la Grèce antique, Pâris, le prince de Troie, follement amoureux d'Hélène, la reine de Spartes, enlève cette dernière pour l'amener avec lui. Au même moment, Ménélas le prince de Spartes furieux de cet enlèvement demande à Agamemnon, le roi de Mycènes, de l'aider afin de libérer Hélène de Troie. C'est ainsi que plusieurs armées grecques et leurs dirigeants, dont Ulysse et Achille ont suivi Ménélas et Agamemnon dans cette conquête. Un grand défi oppose donc ceux-ci, car encore aucune armée n'a réussi à pénétrer dans cette cité. Pour sa part, Agamemnon espère seulement agrandir son vaste empire et réussir a contrôlé Troie. Quant à lui, Achille, le plus grand guerrier de son époque reconnu pour son arrogance et sa réputé invincible adviendra à attaquer les portes de Troie. En somme, ce film est une conquête d'honneur et de pouvoir.
 
 
Pour ma part, comme je n'ai jamais eu beaucoup d'intérêt envers les films se déroulant dans l'Antiquité, je suis arrivée de reculons à cette activité, mais à ma grande surprise j'ai su apprécier plusieurs moments de l'histoire. Tout d'abord, j'ai adoré les décors et les costumes qui sont si authentiques, car ils nous transportent facilement dans la Grèce Antique. Au courant de cette histoire, il y a beaucoup d'actions, souvent des batailles opposants les Troyens et les Grecs, qui captent notre attention et réduisent les longueurs que ce long-métrage aurait pu avoir. De plus, il y a plusieurs moments marquants hors des champs de bataille ce qui agrémente le tout. Pour conclure, je pense que Troie nous permet de vivre d'une façon assez réaliste la bataille de Troie comme on l'a connait de nos jours. Je conseillerais ce film malgré les quelques longueurs qu'il contient.


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Agora
Alejandro Amenábar, Maeto Gil
2009



Le film Agora se déroule à Alexandrie en Égypte à l'époque romaine et il nous raconte l'histoire d'Hypatie d'Alexandrie, une philosophe et mathématicienne grecque. Cette dernière enseigne les théories d'Euclide à un groupe d'étudiants cependant à l'extérieur des cours, elle souhaite approfondir ses connaissances du modèle géocentrique de Ptolémée, un astronome et astrologue grec ayant lui aussi vécu à Alexandrie afin de mieux comprendre les lois de l'univers. À cette époque, la science et la religion s'opposent, ce qui amène un conflit d'une grande envergure dans cette ville, alors Hypatie et ses disciples vivent dans la grande Bibliothèque. Deux jeunes hommes à qui elle enseigne, Davus et Oreste, sont éperdument amoureux d'elle et tente à tour de rôle la séduire. Quant à lui Oreste lui déclare son amour en public, mais cette dernière refusa, car elle se voue à l'étude. Comme la religion occupe de plus en plus de place, Hypatie tente de convaincre ses élèves que la philosophie est laïque, donc distincte de la religion. D'autres conflits ont lieu, mais qu'adviendra-t-il à Hypatie qui s'oppose à ses tensions?
 
 
Suite au visionnement des deux films, j'ai préféré ce dernier, Agora, car il mettait en vedette une femme et pas n'importe laquelle, c'est une philosophe et mathématicienne grecque. Je trouve que le fait qu'elle soit de sexe féminin ajoute un plus à l'histoire, car rares sont les films de l'Antiquité qui opposent une dame à la société. De plus, j'ai été étonnée de constater que le film était très fluide, malgré la complexité du scénario. Le thème de la religion m'a énormément plu puisqu'il est encore actuel de nos jours, et en visionnant ce long-métrage on remarque rapidement qu'il y a plusieurs liens entre l'Antiquité et aujourd'hui en ce qui concerne les débats. Les décors sont, quant à eux, très réussis, car on se croirait réellement à Alexandrie ce qui encore une fois a agrémenté le tout. Bref, je dois avouer qu'en sortant de mes horizons, j'ai bien aimé ce film pour plusieurs raisons, dont la qualité du scénario et la beauté des personnages.

dimanche 6 octobre 2013

La lumière de décrochage



 
 
 
Voici trois publicités contenant une lumière de décrochage, c'est-à-dire une lumière qui éclaire le sujet par derrière donc le contour des épaules et des cheveux afin de le détacher du fond.

Comme vous pouvez le remarquer la première image, celle du haut, dénonce les messages textes au volant. Pour ce faire, on compare les messages textes à un coup de poing, donc à la violence. Pour les deux dernières images, on dénonce l'abus d'alcool avec un court texte très efficace. Dans ce texte nous pouvons y lire que sans même s'en rendre compte, l'abus d'alcool peut faire peur, qu'il est difficile d'en parler lorsque le plaisir est devenu une maladie et on nous prévient aussi de ne pas l'essayer nous-mêmes, donc de ne pas se rendre à ce stade où l'alcool prend le pouvoir sur nous, car il peut s'avérer difficile de s'en sortir.
 
 
 
 

mercredi 2 octobre 2013

Prisoners

Prisoners
Denis Villeneuve
2013

 

Cette semaine, j'ai eu la chance de visionner au cinéma le suspense, «Prisoners» de Denis

Villeneuve, un long métrage nous racontant l'histoire tragique des familles Dover et Birch. L'histoire

débute lors de l'Action de grâce quand leurs fillettes, Anna et Joy, disparaissent. Les parents de ses

enfants voient alors les minutes devenir des heures. D'ailleurs, Kelley Dover, l'un des pères, perd le

nord et prend les choses en main, car il désire à tout prix les retrouver. C'est alors, qu'à son tour dans

l'espoir d'obtenir plus de pistes, il enlève quelqu'un: le suspect numéro un, Alex Jones.

 


 

 
Intrigant! Fascinant! Séduisant! C'est le moins qu'on puisse dire.
Denis Villeneuve, le réalisateur, a su combler mes attentes et certainement ceux des autres aussi, car cette œuvre cinématographique est bel et bien au goût du jour. L'intrigue que cette histoire nous propose est si difficile à cerner qu'elle capte notre attention des premières jusqu'aux dernières minutes du film et ce sans parler des émotions qu'elle sait nous procurer. J'ai aussi adoré le fait que chaque personnage a une importance dans l'histoire. De plus, le jeu d'acteur est, quant à lui, si spectaculaire qu'il nous jette par terre. En somme, je crois que ce projet est une réussite et qu'il saura entièrement vous satisfaire peu importe qui vous soyez et ce que vous aimez, car il sort entièrement de l'ordinaire.