samedi 7 décembre 2013

L'aurore

L'aurore
Friedrich Wilhelm Murnau
1927


  
L'aurore de Murnau raconte l'histoire d'un homme de la campagne qui tente de tuer sa femme, suite à la rencontre d'une autre femme venant de la ville. Pour la tuer, il invite sa femme à aller se promener sur l'eau afin de faire une sortie en amoureux. Il tente de la tuer durant cette soirée, mais il échoue. Apeurée, sa femme s'enfuit vers un tramway qui l'emporte en ville. Comme il la suit, il se rend lui aussi à la même place qu'elle. À deux, ils découvrent les bonheurs et les petits plaisirs de la ville. Puis doucement, ils retombent en amour. Amoureux fous, ils retournent à la maison, mais une tempête surgit sur l'eau et l'homme, seulement, réussit à retourner à la maison. Inquiet et frustré d'avoir perdu sa femme, il retourne voir sa maitresse, puis...
 



Noir et blanc, 1927, chef d'œuvre, voici ce qu'est L'aurore de Murnau. À l'époque, Friedrich Wilhelm Murnau a su prouver à tous qu'il maitrisait à merveille le langage cinématographique. En effet, ce film est brillant, extrêmement bien pensé et rien n'est laissé au hasard. On peut facilement le constater, lorsque l'on regarde attentivement les détails. Il y a un certain contraste entre la ville, la campagne et le bien, le mal. De plus, les acteurs jouent avec brio leur rôle. Le scénario est tout simplement formidable et j'imagine qu'à cet époque c'était aussi du jamais vu. Bref, je vous conseille ce film qui a première vu semble bien ordinaire alors que c'est totalement le contraire.



  
 

dimanche 24 novembre 2013

Quentin Tarantino

 
 
Quentin Tarantino, né le 27 mars 1963 à Knoxville au Tennessee, est un réalisateur hors pair, un scénariste, un producteur et un acteur américain. Dès son enfance, le cinéma faisait partie de son quotidien, car son père baignait déjà dans ce monde. D'ailleurs, il travailla vers la fin de son adolescence dans un cinéma ainsi qu'un club vidéo. Vers ses 22 ans, il réalisa son premier film en 16 mm et doucement sa carrière a commencé. De plus, comme il possède une formation d'acteur, il est possible de le retrouver jouer dans de courtes scènes de ces films. Bref, malgré plusieurs embuches sur son passage, le cinéma lui a toujours plu et il est maintenant un réalisateur reconnu dans le monde entier.



 
 

 
 Voici sa filmographie:


Reservoir Dogs, 1992

Fiction pulpeuse/Pulp Fiction, 1994

Desperado, 1995

Girl 6, 1996
Une nuit en enfer/From Dusk Till Dawn, 1996

Full Tilt Boogie, 1997
Jackie Brown, 1997

Kill Bill volume 1, 2002

Kill Bill volume 2, 2003

Sin City, 2004

Hostel, 2005

Boulevard de la mort/Death Proof, 2006
Planète terreur/Planet Terror, 2006
4 histoires de Sin City, 2006

 Le commando des bâtards/Inglorious Basterds, 2008

Django/Django Unchained, 2012
 
 

dimanche 17 novembre 2013

Monsieur Lazhar

Monsieur Lazhar
Philippe Falardeau
2011


















Monsieur Lazhar, un film dramatique québécois raconte l'histoire de Bachir Lazhar, un immigrant
algérien, qui remplace dans une classe primaire du Québec, car l'ancienne professeure s'est suicidée dans sa salle de classe. En plus de vivre des problèmes personnels, il doit aussi gérer ceux des élèves de la classe qui ont perdu leur enseignante. En effet, sa femme, sa fille et son fils sont morts dans un incendie criminel à Alger. Comme sa femme écrivait un livre traitant des lacunes sociales et économiques de l'Algérie, les criminels de cet incendie étaient, sans doute, les personnes dont parlait ce texte. Un autre de ses problèmes est qu'il peut être expulsé du pays n'importe quand. Bref, ce film parle de la vie de Bachir Lazhar dans ses hauts comme dans ses bas.
 
 
Pour ma part, j'ai adoré ce film, car le personnage principal que jouait Mohammed Fellag était si attachant. Un côté têtu, un autre humoristique complétaient à merveille ce personnage. L'histoire en tant que telle est aussi réussie, car elle mène à réfléchir à propos de plusieurs sujets, dont le racisme, la mort et les conflits en Algérie. De plus, le film représente bien les multiples défis que les professeurs doivent surmonter en travaillant dans un milieu scolaire, et ceci est présenté avec réalisme. Le fait qu'il ait été engagé sans problème, alors qu'il n'était même pas un enseignant certifié serait le seul point négatif que j'ai trouvé à l'histoire. Les jeunes comédiens ont, quant à eux, bien joué leur rôle et ils sont très touchants. Pour conclure, Monsieur Lazhar est un film simple, bouleversant, déstabilisant à voir au moins une fois dans sa vie.
 

dimanche 10 novembre 2013

Le mercredi Ciné-Club

Cette semaine dans le cadre du cours «Techniques de création vidéo», j'ai pu visionner trois films : Peur[s] du noir, American Splendor ainsi que Persepolis. Ces trois derniers sont des longs-métrages mettant en vedette la bande dessinée au cinéma.
 
 
 
 
Peur[s] du noir
Blutch, Charles Burns, Marie Caillou,
Pierre di Sciullo, Lorenzo Mattotti, Richard McGuire
2008



Peur[s] du noir est un film d'animation contenant 6 cours-métrages ayant pour thème la peur. Ces cours-métrages abordent plusieurs peurs, dont la peur du noir, la peur des insectes, la peur
des chiens, la peur des bruits, la peur des aiguilles, la peur des cauchemars, la peur de mourir,
la peur de la neige... De plus, puisque chaque petite histoire entrecroise les autres ce qui nous
permet de nous concentrer davantage et d'entrer dans ce pays de l'angoisse. Pour terminer, ce film en noir et blanc nous propose la peur dans tous ses états et quelques fois sous forme de frissons....

 
Pour ma part, j'ai été captivée dès le début du film Peur[s] du noir puisque je voulais savoir la suite de ces cours-métrages qui étaient entrelacés les uns aux autres. De plus, j'ai adoré le choix 
que les réalisateurs ont fait à propos de l'absence de couleurs, car cette obscurité procure un effet très effrayant. Dans ces six cours-métrage, il y en a un qui m'a particulièrement plu puisque l'on
pouvait y voir une relation amoureuse qui, avec le temps, devenait catastrophique dû principalement à un insecte. La qualité d'image est aussi très surprenante, car malgré le fait que ce sont
des dessins juxtaposés qui forment le tout, il y a un bel enchainement des images.
 
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American Splendor
Shari Springer Berman et Robert Pulcini
2003
 
 
American Splendor est un long-métrage présentant la vraie vie d'Harvey Pekar, un américain ordinaire, qui un jour se met à écrire des histoires de bandes dessinées. Avant tout, c'est un passionné de musique jazz et c'est grâce à cette dernière qu'il fera une rencontre importante qui changera donc le cours de sa vie. Cet homme travaillant depuis toujours comme documentaliste dans un hôpital s'inspire de sa vie pour écrire ses histoires. Il est donc très fréquent d'y retrouver ses collègues de travail en tant que personnage. Dans le film, on y présente sa vie à l'aide de la bande dessinée. D'ailleurs, il y a le personnage principal d'Harvey Pekar qu'incarne Paul Giamatti, celui dessiné et le vrai Harvey Pekar, donc l'histoire se rapproche à un documentaire sur sa vie.

 
American Splendor la bande dessinée, le vrai et l'acteur.

Suite au visionnement de ce film, j'ai trouvé qu'une vie aussi banale que celle d'Harvey Pekar était intéressante à présenter, car rares sont les films de ce genre. De plus, j'ai apprécié les 3 personnages d'Harvey Pekar, sous différentes formes, car on pouvait réellement y voir tous les côtés de sa personnalité. Le fait que les scènes soient divisées en case de bande dessinée a apporté une petite touche de beauté à cette œuvre. Je crois que l'originalité de ce film est de présenter un homme banal au grand écran. En somme, j'ai été charmée par ce long-métrage malgré le fait qu'il contenait quelques longueurs, car il présentait un homme ordinaire au quotidien dans toute sa simplicité.


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Persepolis
Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi
2007
 

 

Marjan Satrapi, que nous voyons dans l'image ci-haut, est l'auteure et la dessinatrice de Persepolis, quatre albums de bande dessinée qui ont été adaptés au grand écran sous forme d'un film d'animation. Ce long-métrage raconte donc la jeunesse de cette dame. L'histoire commence en 1979 à Téhéran lorsqu'elle avait environ neuf ans et nous raconte sa vie dans les moindres détails comme quand ses parents l'ont envoyé en Autriche. En passant par la quête de son identité, on découvre le personnage principal dans son ensemble. On y voit aussi l'histoire et la représentation assez fidèle de l'Iran qui à cette époque a vécu le renversement du Shah et la Révolution iranienne.
 

 De mon côté, l'œuvre autobiographique de Marjane Satrapi m'a bien plu, car j'ai beaucoup appris à propos de l'historique de quelques événements importants de l'Iran. L'usage du noir et blanc était significatif et mettait en valeur la noirceur de la politique existante en Iran dans ces années malgré l'humour qui était présent dans ce long-métrage. De plus, j'ai adoré le fait que le sujet soit toujours actuel et qu'il nous mène à réfléchir. Pour terminer, ce qui m'a le plus touché est le lien qu'avait Marjane et sa grand-mère, car il y avait beaucoup d'affection et de complicité entre ces dernières. Bref, l'émotion est de mise dans ce film qui contient des images si belles et puissantes.

 

dimanche 20 octobre 2013

La folle journée de Ferris Bueller

La folle journée de Ferris Bueller
John Hughes
1986


De la gauche vers la droite: Ferris, Sloane et Cameron.


La folle journée de Ferris Bueller raconte l'histoire de Ferris Bueller, un jeune homme en dernière année du secondaire, qui ne cesse de sécher les cours afin de profiter de la vie. Tout au long de ce long-métrage, nous le suivons accompagné de sa copine et d'un de ses bons amis faire des folies dans la ville de Chicago, alors que tout le monde le croit malade, couché dans son lit. Par exemple, comme le père de Cameron, son ami, possède une voiture de collection, ils en profitent pour se promener avec. Cependant, le directeur d'école et sa sœur tentent de prouver aux gens que Ferris ne fait nul autre que mentir, qu'il est en pleine forme et qu'il devrait être à l'école. Alors, parviendront-ils à s'amuser sans se faire prendre?

 
 
Durant le film, j'ai repéré sept prises de vues en fonction du montage:

- La loi du 180 degrés ou la théorie de la ligne imaginaire
Dès la 59e minute du film, il y a la théorie de la ligne imaginaire lorsque les trois amis sont assis dans une voiture de taxi à côté de celle du père de Ferris, car il n'y a aucune inversion de la position des sujets.

- Le changement de format de plans
Il y a un changement de format de plans vers la 57e minute du film lorsque Cameron observe une petite fille sur une œuvre d'art qui regarde elle aussi dans sa direction. Au départ, c'est un plan moyen, ensuite un plan rapproché taille, un plan rapproché épaule, un gros plan et pour terminer un très gros plan sur se yeux.

- La direction des regards
À 01:35:03 lorsque la sœur de Ferris discute avec lui vers la gauche et avec le directeur vers la droite, il y a une très bonne direction des regards, car les personnages regardent du même côté du début jusqu'à la fin de la discussion.

- La coupure franche
Puisque les coupures franches représentent près de 80% d'un montage, j'en ai identifié deux. À 01:12:01 et à 01:16:45, il y a une coupure franche entre deux scènes.

- L'ellipse
À 01:36:33 nous ne voyons pas les parents de Ferris monter l'escalier après leur journée de travail pour aller vérifier si ce dernier se porte bien, donc il y a ici un ellipse puisqu'on a éliminé du récit une action qui rallongerait l'histoire.

- L'insert
À 01:30:12, il y a un insert sur la montre de Sloane lorsque Ferris a terminé de l'embrasser afin d'attirer l'attention du spectateur sur l'heure, ce qui permet à l'action de progresser.

- La scène alternée
Il y a deux scènes alternées à la fin de ce long-métrage lorsque Ferris court pour revenir chez soi à l'heure avec la scène où sa sœur ainsi que sa mère reviennent du poste de police et celle où son père revient du travail. Cela consiste à montrer plusieurs actions simultanées en alternance.



Suite au visionnement de ce film, un petit sourire en coin était accroché sur mes lèvres ce qui, je crois, représente bien le fait que j'ai aimé cette comédie. Dès le début du film, le personnage de Ferris Buller est tellement charmant qu'il en devient difficile de ne pas l'approuver dans ses choix, ce qui nous amène à détester sa sœur et le directeur d'école assez rapidement. De plus, l'humour qui prend une assez grande place dans le film est bien utilisé ce qui fait en sorte que nous en voulons toujours plus. Il y a aussi une trame sonore représentative du plaisir et de la jeunesse comme par exemple nous pouvons y entendre des chansons des Beatles ce qui nous fait sentir l'atmosphère de la liberté. Pour terminer, j'ai adoré le film dans son ensemble, mais il y a un petit quelque chose qui m'a le plus accroché. C'est lorsque nous comprenons que Ferris veut sécher les cours pour avoir du plaisir et non parce qu'il est fatigué d'aller à l'école. Je crois que cette façon de penser, nous amène à prendre l'école à la légère tout le long du film. Bref, que vous soyez petits ou grands, je vous le recommande, car il saura vous faire rire et peut-être même que vous vous identifierez à un des personnages.

mercredi 9 octobre 2013

Le mercredi Ciné-Club

Cette semaine dans le cadre du cours «Techniques de création vidéo», j'ai pu visionner deux péplums. Mais avant tout, qu'est-ce qu'un péplum? Un péplum c'est un film dont l'action se déroule dans l'Antiquité, plus précisément dans l'Antiquité grecque, romaine, égyptienne ou biblique. Alors, Troie et Agora sont les deux péplums que j'ai écouté mercredi après-midi dernier.



Troie
Wolfgang Peterson
2004




Dans la Grèce antique, Pâris, le prince de Troie, follement amoureux d'Hélène, la reine de Spartes, enlève cette dernière pour l'amener avec lui. Au même moment, Ménélas le prince de Spartes furieux de cet enlèvement demande à Agamemnon, le roi de Mycènes, de l'aider afin de libérer Hélène de Troie. C'est ainsi que plusieurs armées grecques et leurs dirigeants, dont Ulysse et Achille ont suivi Ménélas et Agamemnon dans cette conquête. Un grand défi oppose donc ceux-ci, car encore aucune armée n'a réussi à pénétrer dans cette cité. Pour sa part, Agamemnon espère seulement agrandir son vaste empire et réussir a contrôlé Troie. Quant à lui, Achille, le plus grand guerrier de son époque reconnu pour son arrogance et sa réputé invincible adviendra à attaquer les portes de Troie. En somme, ce film est une conquête d'honneur et de pouvoir.
 
 
Pour ma part, comme je n'ai jamais eu beaucoup d'intérêt envers les films se déroulant dans l'Antiquité, je suis arrivée de reculons à cette activité, mais à ma grande surprise j'ai su apprécier plusieurs moments de l'histoire. Tout d'abord, j'ai adoré les décors et les costumes qui sont si authentiques, car ils nous transportent facilement dans la Grèce Antique. Au courant de cette histoire, il y a beaucoup d'actions, souvent des batailles opposants les Troyens et les Grecs, qui captent notre attention et réduisent les longueurs que ce long-métrage aurait pu avoir. De plus, il y a plusieurs moments marquants hors des champs de bataille ce qui agrémente le tout. Pour conclure, je pense que Troie nous permet de vivre d'une façon assez réaliste la bataille de Troie comme on l'a connait de nos jours. Je conseillerais ce film malgré les quelques longueurs qu'il contient.


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Agora
Alejandro Amenábar, Maeto Gil
2009



Le film Agora se déroule à Alexandrie en Égypte à l'époque romaine et il nous raconte l'histoire d'Hypatie d'Alexandrie, une philosophe et mathématicienne grecque. Cette dernière enseigne les théories d'Euclide à un groupe d'étudiants cependant à l'extérieur des cours, elle souhaite approfondir ses connaissances du modèle géocentrique de Ptolémée, un astronome et astrologue grec ayant lui aussi vécu à Alexandrie afin de mieux comprendre les lois de l'univers. À cette époque, la science et la religion s'opposent, ce qui amène un conflit d'une grande envergure dans cette ville, alors Hypatie et ses disciples vivent dans la grande Bibliothèque. Deux jeunes hommes à qui elle enseigne, Davus et Oreste, sont éperdument amoureux d'elle et tente à tour de rôle la séduire. Quant à lui Oreste lui déclare son amour en public, mais cette dernière refusa, car elle se voue à l'étude. Comme la religion occupe de plus en plus de place, Hypatie tente de convaincre ses élèves que la philosophie est laïque, donc distincte de la religion. D'autres conflits ont lieu, mais qu'adviendra-t-il à Hypatie qui s'oppose à ses tensions?
 
 
Suite au visionnement des deux films, j'ai préféré ce dernier, Agora, car il mettait en vedette une femme et pas n'importe laquelle, c'est une philosophe et mathématicienne grecque. Je trouve que le fait qu'elle soit de sexe féminin ajoute un plus à l'histoire, car rares sont les films de l'Antiquité qui opposent une dame à la société. De plus, j'ai été étonnée de constater que le film était très fluide, malgré la complexité du scénario. Le thème de la religion m'a énormément plu puisqu'il est encore actuel de nos jours, et en visionnant ce long-métrage on remarque rapidement qu'il y a plusieurs liens entre l'Antiquité et aujourd'hui en ce qui concerne les débats. Les décors sont, quant à eux, très réussis, car on se croirait réellement à Alexandrie ce qui encore une fois a agrémenté le tout. Bref, je dois avouer qu'en sortant de mes horizons, j'ai bien aimé ce film pour plusieurs raisons, dont la qualité du scénario et la beauté des personnages.

dimanche 6 octobre 2013

La lumière de décrochage



 
 
 
Voici trois publicités contenant une lumière de décrochage, c'est-à-dire une lumière qui éclaire le sujet par derrière donc le contour des épaules et des cheveux afin de le détacher du fond.

Comme vous pouvez le remarquer la première image, celle du haut, dénonce les messages textes au volant. Pour ce faire, on compare les messages textes à un coup de poing, donc à la violence. Pour les deux dernières images, on dénonce l'abus d'alcool avec un court texte très efficace. Dans ce texte nous pouvons y lire que sans même s'en rendre compte, l'abus d'alcool peut faire peur, qu'il est difficile d'en parler lorsque le plaisir est devenu une maladie et on nous prévient aussi de ne pas l'essayer nous-mêmes, donc de ne pas se rendre à ce stade où l'alcool prend le pouvoir sur nous, car il peut s'avérer difficile de s'en sortir.
 
 
 
 

mercredi 2 octobre 2013

Prisoners

Prisoners
Denis Villeneuve
2013

 

Cette semaine, j'ai eu la chance de visionner au cinéma le suspense, «Prisoners» de Denis

Villeneuve, un long métrage nous racontant l'histoire tragique des familles Dover et Birch. L'histoire

débute lors de l'Action de grâce quand leurs fillettes, Anna et Joy, disparaissent. Les parents de ses

enfants voient alors les minutes devenir des heures. D'ailleurs, Kelley Dover, l'un des pères, perd le

nord et prend les choses en main, car il désire à tout prix les retrouver. C'est alors, qu'à son tour dans

l'espoir d'obtenir plus de pistes, il enlève quelqu'un: le suspect numéro un, Alex Jones.

 


 

 
Intrigant! Fascinant! Séduisant! C'est le moins qu'on puisse dire.
Denis Villeneuve, le réalisateur, a su combler mes attentes et certainement ceux des autres aussi, car cette œuvre cinématographique est bel et bien au goût du jour. L'intrigue que cette histoire nous propose est si difficile à cerner qu'elle capte notre attention des premières jusqu'aux dernières minutes du film et ce sans parler des émotions qu'elle sait nous procurer. J'ai aussi adoré le fait que chaque personnage a une importance dans l'histoire. De plus, le jeu d'acteur est, quant à lui, si spectaculaire qu'il nous jette par terre. En somme, je crois que ce projet est une réussite et qu'il saura entièrement vous satisfaire peu importe qui vous soyez et ce que vous aimez, car il sort entièrement de l'ordinaire.

 

lundi 30 septembre 2013

Le sixième sens

Le sixième sens
Night Shyamalan
1999
 
 
 

Le sixième sens, un long-métrage de Night Shyamalan, est un film portant sur l'histoire de Cole Sear, un jeune garçon hanté par des esprits menaçants. Son psychologue, Malcom Crowe, souhaite lui procurer la meilleure aide possible vis-à-vis ces visites renversantes puisque dans son passé, Malcom a déjà eu un patient comme Cole, qu'il considère aujourd'hui comme étant un échec. C'est alors qu'il tâche de comprendre ce phénomène afin d'aider ce dernier à bien vivre avec. Cette recherche enchainera plusieurs péripéties et nous mènera donc à ce rebondissement...
 
Pour ma part, j'ai adoré ce film, car en plus d'avoir un scénario troublant, il nous porte vers un univers inédit. Je ne vous parlerai pas en détail de ce scénario, mais je peux vous dire qu'il nous garde en haleine du début à la fin, mais qu'avant tout lorsque nous pensons comprendre l'intrigue, nous sommes souvent très loin d'être sur la bonne piste. À vrai dire, le dénouement est assez complexe, et très difficile à repérer au courant du film ce qui lui ajoute du mordant. D'ailleurs, comme le langage cinématographique est très présent dans cette réalisation, j'ai pu davantage l'apprécier déjà que l'histoire était très intéressante. Par exemple, j'ai remarqué qu'il y avait un insert sur des feuilles comportant la description de Cole, il y avait aussi un effet de reflet sur un cadre contenant un certificat ou quelque chose du genre quand Malcom et sa femme discutaient ensemble, puis un effet de portail à la fin du film lorsque Cole montre un court vidéo au père d'une jeune fille décédée. Nous pouvons y voir une histoire de marionnettes que la jeune fille a inventée et au même instant la coupable de sa mort. Comme à ses habitudes, monsieur Shyamalan a fait son apparition à deux reprises dans le film. Tout d'abord, il incarnait le rôle d'un docteur et vers la fin du film, il était la douce moitié d'une dame et nous pouvions l'apercevoir dans une bijouterie avec cette dernière. Bref, je vous conseille cette œuvre cinématographie sans hésitation.

 


Night Shyamalan

Réalisations de Night Shyamalan :
 
Praying With Anger, 1992
 
Éveil à la vie/Wide Awake, 1998
 
Le sixième sens/The Sixth Sense, 1999
 
Incassable/Unbreakable, 2000
 
Signes/Signs, 2002
 
Le village/The Village, 2004
 
La dame de l'eau/Lady In The Water, 2006
 
L'évènement/The Happening, 2008
 
Le dernier maitre de l'air/The Last Airbender, 2010
 
Après la Terre/After Earth, 2013




mercredi 25 septembre 2013

Festival du nouveau cinéma





 
Festival du nouveau cinéma
09 au 20 octobre 2013
273 films présentés
 
 
Le festival du nouveau cinéma, présenté à Montréal, est le plus vieux festival international
du film du Canada. Il est ouvert à tous et comporte une programmation époustouflante, et ce au fil des ans. Grâce à ses innombrables activités, ses 42 ans d'expertise, sa forte identité tant locale qu'internationale, il sait se démarquer aisément des autres festivals. En passant par les projections extérieures, les soirées musicales nocturnes, les conférences... il saura combler les attentes des petits comme des grands. Comme ce festival se renouvelle d'année en année, il attire de plus en plus de visiteurs. D'ailleurs, nous pouvons aussi y retrouver une ambiance chaleureuse, puisqu'en plus de pouvoir admirer les œuvres de certains artistes, nous pouvons aussi avoir une certaine proximité avec eux, car à plusieurs reprises ils participeront à l'évènement et seront au même endroit que les visiteurs. Pour conclure, je suis emballée à l'idée que moi aussi, je participerai à cet évènement le 16 octobre prochain avec l'école. J'ai bien hâte de me retrouver à ce festival, car je pourrai plonger dans cet univers cinématographique et y découvrir les tendances actuelles du cinéma sous toutes ses formes.
 

 
Du 09 au 20 octobre, c'est un rendez-vous!

lundi 23 septembre 2013

Les Rois de l'été

Les Rois de l'été
Jordan Vogt-Roberts
2013



Les Rois de l’été est un long métrage sorti le 23 juillet 2013,
réalisé par Jordan Vogt-Roberts.
 



Il s’agit ici de l’épopée de trois jeunes adolescents vivants chacun une situation familiale précaire, où Joe éprouve un mépris pour son père monoparental adoptant une pédagogie stricte, alors que Patrick vit sa crise d’adolescence, reniant en quelque sorte ses parents. Tous deux, aidés par l’imprévisible Biaggio, décident de se bâtir une maison au beau milieu de la forêt afin d’assouvir leur soif inétanchable de liberté. On assiste par la suite au passage à l’âge adulte chez nos protagonistes, alors qu’à travers un triangle amoureux entre Joe et Patrick qui se disputent le cœur de Kelly, une flamme commune chez les deux jeunes hommes. Les trois personnages apprennent chacun leur leçon fondamentale en fin de compte, lorsque Biaggio tente de venir la rescousse de Joe qui est piégé face à un serpent et se fait lui-même mordre, mais qui, grâce à la solidarité nouvellement retrouvée entre nos jeunes, s’en tire sain et sauf.

 
Bien que ce film soit hors de mon répertoire habituel, je l’ai tout de même apprécié, que ce soit pour ses thèmes me touchant tout particulièrement, son jeu d’acteurs exécuté de façon très fluide et entraînante, ou encore pour les décors s’appuyant profondément sur la volonté d’être libre des adolescents. Le choix de ces thèmes comme l’amitié et les relations amoureuses rejoint tout particulièrement le public cible que sont les adolescents, et permet de créer un contact assez personnel entre les personnages et leur auditoire. Le choix des acteurs vaut lui aussi son pesant d’or, car ils font naître une certaine nostalgie chez le public, enchaînant les sauts d’humeur et les tragédies, et tout cela dans une atmosphère de légèreté. Pour conclure, les décors exhibés s’accordent en parfaite harmonie avec le thème principal du film, soit le besoin profond de liberté, d’être indépendant et autonome, ressenti par chaque être vivant. On y voit le souci méticuleux du détail accordé à chaque scène, tout particulièrement dans la forêt. Pour conclure, sans que ce film tire d’un chef-d’œuvre, il mérite tout de même amplement d’être visionné.

mardi 17 septembre 2013

Forrest Gump

Forrest Gump
Robert Zemeckis
1994

« Maman disait toujours: N'est stupide que la stupidité. »
-Forrest Gump
 

Synopsis:
Forrest Gump est une comédie dramatique de Robert Zemeckis sortit en 1994. Forrest, le personnage principal, raconte sa vie à des étrangers tout au long de l'histoire. Dès le début du film, nous pouvons constater qu'il est quelque peu différent et que cela lui ajoute un petit côté charmant. Il nous décrit dans les moindres détails, les péripéties qu'il a rencontrées dans sa vie, en passant par son premier amour jusqu'à la mort de sa mère.

 
Critique:
J'ai bien apprécié ce film de Robert Zemeckis, car dès le début de l'histoire, le scénario a piqué ma curiosité. De plus, j'ai adoré les personnages qui sont tous très attachants; autant pour leurs petits côtés fous, que leurs simplicités. D'ailleurs, ce film très émouvant nous en fait vivre de toutes les couleurs, mais surtout il nous apporte du bonheur, du rire et de l'espoir. C'est pourquoi, j'ai adoré rentré dans l'univers de Forrest Gump. J'ai aussi compris suite au visionnement de ce film que la vie est imprévisible, car elle pourrait à un moment ou un autre nous surprendre. Bref, l'histoire est si bien racontée qu'on ne peut faire autrement que l'aimer.


 
Le langage cinématographique 
L'image

Le ''Split screen'':
Nous ne retrouvons pas de ''split screen'' dans le film Forrest Gump.


La règle des tiers:
Lorsque Forrest, encore jeune, marche avec sa mère et ses nouvelles jambes, nous pouvons le voir avec un pied pris dans une entrée d'égout. C'est à ce moment que la règle des tiers est utilisée afin de créer un équilibre dynamique. Sur le point de force verticale gauche, nous voyons deux hommes observant Forrest et sa mère, qui eux, sont situés sur le point de force horizontale droit. 00:06:12


L'utilisation des points de force:
Il y a une image dynamique lorsque Forrest traverse le champ pour se sauver des garçons qui lui lançaient des roches. Il vient de perdre l'appareil qui tenait ses jambes et il court rapidement. Dans cette image, Forrest est sur le point de force droite afin d'attirer l'œil du spectateur. 00:17:28


Le champ:
Il y a une entrée dans le champ lorsque la femme de l'ami noir à Forrest est assise à sa table de cuisine et qu'une blanche entre dans la pièce pour servir le dîner. 01:42:48

Il y a une sortie du champ quand Forrest rentre à la maison et discute avec sa mère à propos des raquettes de ping-pong. La femme de ménage entre dans le cadre pour quelques secondes plus tard en sortir vers la droite, derrière des boites empilées les unes sur les autres. 01:26:31


Le champ-contre-champ:
Il y a un champ-contre-champ lorsque le directeur d'une école discute avec madame Gump. Nous pouvons voir les personnages discuter ensemble dans un bureau d'école et la caméra nous montre en alternance chaque personnage. 00:07:35

Le hors-champ:
Il y un hors-champ lorsque Forrest regarde quelque chose qu'on ne voit pas et qu'il y a Elvis en arrière-plan prêt à jouer de la musique. Nous apercevons Forrest qui fait un petit sourire à Elvis en regardant le miroir. Ce sourire est un geste qui permet à Elvis de comprendre que Forrest est prêt à danser. 00:11:18


La profondeur de champ:
Il y a une profondeur de champ extrême lorsque Forrest discute avec une dame noire sur un banc public. Derrière eux, tout est net, nous pouvons clairement voir des gens, des statues, des monuments, des arbres... 00:03:18

Il y a aussi une profondeur de champ faible lorsque, vers la fin du film, Jenny et Forrest sont au parc avec le petit garçon et qu'ils discutent ensemble. Nous pouvons voir en arrière-plan l'enfant de Jenny sur une balançoire, mais cette image n'est pas vraiment nette. 02:03:46


Le plan

La durée du plan:
Il y a de 00:00:00 à 00:02:52 une longue prise de vue continue. Nous pouvons suivre une plume tombée du ciel jusqu'aux pieds de Forrest Gump, qui lui est assis sur un banc public. De plus, il y a plusieurs plans dans ce plan-séquence.


Le plan de grand ensemble:
Quand Forrest décide de passer plusieurs jours à courir, il y a un plan de grand ensemble sur l'une des villes qu'il va parcours. Comme plusieurs gens le suivent, nous apercevons le troupeau de gens derrière lui et en arrière de tout cela, nous voyons la beauté du paysage, car il n'y a aucun habitant à cet endroit. Cet endroit est vaste et il y a qu'une seule route en plein centre. 01:57:25


Le plan d'ensemble:
Au tout début du film, il y a une plume tombant des airs et elle tombe en direction d'un quartier. Nous voyons un plan d'ensemble sur un quartier, mais nous ne pouvons pas encore distinguer de personnage. 00:00:36


Le plan moyen:
Il y a un plan moyen quand Forrest, les cheveux longs sous sa casquette rouge, monte une côte en courant. Nous l'apercevons à droite de l'image alors que derrière lui plus vers la gauche de l'image, car la route tourne, des gens le suivent à la course. Durant cette scène, Forrest est filmé en entier. 01:55:47


Le plan américain:
Pendant la guerre, plusieurs soldats se promènent dans un champ et c'est à ce moment que nous pouvons y apercevoir un plan américain, car ils sont filmés de la mi-cuisse jusqu'à la tête. 00:44:16


Le plan rapproché taille:
Il y a un plan rapproché taille lorsque le directeur d'une école discute avec la mère de Forrest. Nous pouvons voir le directeur de la tête jusqu'à la ceinture puisqu'il est assis et que son bureau cache le reste de son corps. 00:07:43


Le plan rapproché épaule:
Il y a un plan rapproché épaule quand Forrest est dans le bus de l'école avant que Jenny lui adresse la parole. Ce plan rapproché épaule est fait sur Forrest. 00:13:49


Le gros plan:
Nous ne retrouvons pas de gros plan dans le film Forrest Gump.


Le très gros plan:
Il y a un très gros plan ou plutôt un insert, sur les lettres que Forrest avait envoyées à Jenny, son amie d'enfance. Ces lettres sont importantes dans l'histoire, car elle représente la relation que Jenny et Forest ont, malgré la distance à laquelle ils sont. 00:58:04


Le plan subjectif:
Il y a un beau plan subjectif lorsque Forrest entre dans l'autobus d'école et qu'il n'y a supposément plus de place pour lui, car les enfants sont égoïstes et qu'ils ont peur de la différence. Nous sommes donc les yeux de Forrest et nous vivons exactement le rejet que les autres élèves lui font vivre. 00:13:19


La vue en plongée:
Il y a une caméra placée au-dessus de Forest lorsque sa mère vient lui définir sa propre signification du mot ''vacance''. Forest semble perplexe et nous pouvons vite remarquer qu'il est innocent, car il est encore jeune et il croit tout ce que sa mère lui dit. 00:10:10


La vue en contre-plongée:
Il y a une vue en contre-plongée lorsque madame Gump discute avec le directeur d'une école. Nous pouvons voir le directeur en contre-plongée, puisque filmer de cette façon, le directeur de l'école semble avoir beaucoup d'autorité et il paraît même quelque peu menaçant. 00:08:50


Le ''overhead shot'' :
Je n'ai pas trouvé de vue en plongée extrême dans ce film.


Le panoramique :
Il y a un panoramique horizontal lorsque Forrest s'arrête de courir quelques instants pour observer la mère et qu'il repart en sens inverse. Durant environ quatre à cinq secondes, il y a un panoramique horizontal. 01:53:22

Il y a un panoramique vertical quand la caméra filme tout d'abord la lune pour ensuite se diriger vers Forrest qui est couché un peu plus bas sur un hamac dans son bateau. 01:31:13


Le travelling :
Il y a un travelling avant lorsque Forrest est assis sur un banc de parc et raconte son enfance à une dame noire assise à sa gauche. La caméra s'approche vers Forrest et nous passons à un niveau psychologique, car il se remémore un souvenir d'enfance. 00:04:33

Ensuite, il y a un travelling arrière lorsque nous sommes dans le souvenir d'enfance de Forrest. Dans ce souvenir, il est assis sur une chaise chez le docteur et la caméra s'éloigne graduellement du sujet dans le but de découvrir l'environnement où il est. 00:04:43

Il y a un travelling vertical lorsque Forrest conduit son bateau et que la caméra filme ses deux mains. Quelques secondes plus tard, nous pouvons voir la caméra monter vers le haut pour s'arrêter sur son visage, c'est alors qu'il a eu un travelling vertical. 01:31:32

Il y a un travelling latéral lorsque Forrest se met à courir pour éviter de recevoir des roches lancer par des garçons de son âge. La caméra le filme de côté de façon à le suivre en parallèle durant sa course. On voit très bien que ce jeune homme a de la difficulté avec ses jambes, car c'est ce que la caméra filme et nous fait comprendre. Puis quelques secondes plus tard, ses jambes se détachent de son appareil et il commence à courir rapidement. 00:16:19

Il y a un travelling circulaire de 180° lorsque Forrest et sa mère arrivent à la maison après avoir été en ville. Ils sont à pieds, et nous les voyons de face, puis de côté et pour terminer de dos où nous pouvons voir leur maison en arrière-plan. 00:07:04


Le mouvement optique:
Nous ne retrouvons pas de zoom avant ni de zoom arrière dans le film Forrest Gump.


La caméra à l’épaule:
Nous ne retrouvons pas de caméra à l'épaule dans le film Forrest Gump.



La composition de l'image
Le portrait:
Dans le film, j'ai trouvé plusieurs portraits centrés au centre de l'image, mais aucun n'était assez proche du visage pour que les yeux soient sur la ligne horizontale de l'image.


L'espace devant un sujet en mouvement:
Il y a toujours un espace devant la mère de Forrest lorsqu'elle entre dans la maison et dit à tous que le dîner est servi. Il y a tout d'abord un travelling arrière et ensuite un travelling circulaire d'environ 180°, d'abord vers une pièce à droite de l'écran et ensuite vers la gauche pour aller dans l'autre pièce. Durant la trajectoire de la caméra, il y a toujours un espace devant le sujet, la mère de Forrest Gump, qui est en mouvement.  00:10:21


La vue en amorce:
Il y a une vue en amorce lorsque la mère de Forrest discute avec le directeur de l'école. Nous pouvons apercevoir en avant-plan le dos de cet homme à gauche de l'écran, alors que vers la droite en arrière-plan il y a madame Gump. 00:08:32


L'effet de reflet:
Il y a un effet de reflet lorsque Forrest et sa mère font des courses et aperçoivent Elvis dans une télévision. Nous les voyons au travers la fenêtre du magasin où il y a la télévision. De plus, nous voyons clairement Elvis danser et chanter, car il y a un reflet sur la vitrine du magasin. 00:11:48


L'effet de portail:
Vers la fin du film, quand Forrest rend visite à Jenny et qu'il réalise qu'elle a un enfant, il va s'asseoir près de son garçon qui écoute la télévision. Nous pouvons donc les observer assis de dos regardant une émission à la télévision. 02:03:37


L'effet d'interdépendance:
Je n'ai trouvé aucun effet d'interdépendance dans ce film, car je n'ai pas suivi dans ses moindres gestes un personnage.



dimanche 8 septembre 2013

Le fabuleux destin d'Amélie Poulain

Le fabuleux destin d'Amélie Poulain
Jean-Pierre Jeunet
2001

Amélie Poulain




Synopsis:
Suite à cette découverte inattendue d'une boîte de métal contenant plusieurs souvenirs d'enfance, Amélie Poulain, une jeune serveuse timide, mais imaginative, décide de partir à la recherche du propriétaire. De cette aventure, voit alors le jour une mission hors du commun; Amélie se fixe comme objectif de rendre la vie des gens meilleure, et ce à leur insu. C'est alors, par des manières plus excentriques les unes que les autres qu'elle parvient à atteindre son but.



Le langage cinématographique
 
L'image

Le ''Split screen'':
Il y a un ''split screen'' quand on aperçoit du côté gauche Amélie Poulain et de l'autre côté Nino Quincampoix lorsqu'ils étaient plus jeunes, car les deux font la même action simultanément. Ils sont au bord d'une fenêtre et avec l'aide d'un miroir, ils produisent des signaux lumineux. 00:35:05


La règle des tiers:
Amélie est dans l'appartement du marchand de légumes pour lui jouer un mauvais tour. Elle est accroupie à gauche et tente de percer le fil électrique d'une lampe situé au centre de l'image et on y voit un lit à droite. 01:20:58


L'utilisation des points de force:
Au tout début du film, nous voyons Amélie durant son enfance mangeant des framboises. J'ai remarqué que comme elle est placée sur un point de force, celui de gauche, mon regard a rapidement été attiré vers elle. Cette position asymétrique crée une image dynamique et non statique. 00:03:21


Le champ:
Il y a une entrée dans le champ au début de l'histoire lorsque nous sommes au café où Amélie travaille, nous pouvons l'apercevoir avec un plateau et un verre qu'elle dépose sur une table. 00:24:47
De plus, il y a une sortie de champ lorsque la collègue de travail à Nino sort du cadre quand la discussion avec Amélie se termine. 01:09:40


Le champ-contre-champ:
Il y a un champ-contre-champ lorsqu'Amélie discute avec la collègue de travail à Nino, car nous pouvons les situés dans l'espace avant de les voir en alternance discuter. 01:08:32


Le hors-champ:
Lorsque le propriétaire de la boîte à souvenir retombe dans ses souvenirs d'enfance et que le surveillant lui ordonne de venir rejoindre ses camarades de classe, nous pouvons y voir un hors-champ, car le surveillant s'adresse à un personnage qui n'est pas dans l'espace visible. 00:32:53


La profondeur de champ:
Il y a une profondeur de champ extrême lorsque nous voyons un homme effaçant le nom de son ami, Émile Maginot, dans son carnet d'adresse. Derrière lui vers la gauche nous voyons clairement un monument de Paris qui en plus est situé sur un point de force de l'image. 00:01:23


Le plan

La durée du plan:
Je n'ai pas trouvé de plan-séquence dans ce film.
 
Le plan de grand ensemble:
Dès les premières minutes de ce long-métrage, il y a un plan de grand ensemble au dessus de Paris. Il est très facile de reconnaître la ville grâce à la tour Eiffel située au fond à  droite de l'image. 00:01:08


Le plan d'ensemble:
Il y a un plan d'ensemble sur un quartier de Paris durant les premières secondes du film. On y voit la rue St-Vincent dans le quartier Montmartre. À ce moment, le narrateur décrit un petit oiseau bleu qui finit par se faire écraser par une voiture quelques secondes plus tard. 00:00:52


Le plan moyen:
Amélie descend les marches du métro, elle vient tout juste d'obtenir de l'information à propos du propriétaire de la boîte à souvenir. Nous la voyons de la tête aux pieds et fait partie du décor. 00:21:36


Le plan américain:
Il y a un plan américain quand le marchand de fruits et légumes est debout dans la rue en face de son magasin très tôt le matin. 00:59:17


Le plan rapproché taille:
Il y a un plan rapproché taille lorsqu'Amélie Poulain rentre dans son appartement désemparée que Nino soit parti avec l'une de ses collègues. Nous pouvons la voir décoller toutes les affiches de Nino, qu’il avait collé pour pouvoir la retrouver.


Le plan rapproché épaule:
 Il y a un plan rapproché épaule au tout début du film quand Amélie est au cinéma et nous dit qu’elle remarque des détails que peu de gens voient dans les films. 00:12:19


Le gros plan:
Amélie est au café où elle travaille quand nous pouvons l’apercevoir du menton jusqu’au haut de la tête. C’est à ce moment que le narrateur lance un commentaire disant que sa vie va changer d’ici 48 heures. 00:10:02


Le très gros plan:
Il y a un très gros plan sur la bouche d’Amélie qui est peinturée de manière amusante. Cela peut signifier dès le début de l’histoire sa créativité et son côté enfantin. 00:02:04


Le plan subjectif: Il y a un plan subjectif lorsqu’à l’aide de ses jumelles le voisin d’Amélie la regarde au travers sa fenêtre. À cet instant, Amélie est dans l’appartement du marchand de légumes afin de lui jouer un mauvais tour. La caméra, remplace alors les yeux du personnage qui sont derrière les jumelles. 01:00:21


La vue en plongée:
J’ai facilement reconnu la vue en plongée lorsque Julien était dans l’appartement de monsieur Dufayelle. On a l’impression que les gens se servent de Julien quand ils en ont besoin sinon il semble être insignifiant pour eux. 01:29:27


La vue en contre-plongée:
Il y a une vue en contre-plongée lorsque le propriétaire retrouve sa boîte et retombe dans ses souvenirs. L’un de ces souvenirs est lorsqu’il avait gagné toutes les billes de la classe et que la cloche avait sonné pour le début des cours. C’est alors que nous pouvons voir le surveillant en contre-plongée qui lui ordonne de venir rejoindre ses camarades de classe. Ce personnage paraît menaçant et à aussi de l’autorité sur les élèves. 00:32:53


Le ''overhead shot'' :
Dans ce film, il y a un ''overhead shot'' quand Amélie sort du ventre de sa mère lors de l’accouchement. 00:15:54


Le panoramique :
Je n'ai pas trouvé de panoramique horizontale.
Il y a un panoramique vertical quand Amélie est dans son appartement regardant la télévision une boîte de mouchoir à la main. 00:37:21


Le travelling :
Il y a un travelling avant lorsque Nino discute avec sa collègue de travail à propos d’Amélie Poulain. À ce moment de l’histoire, il ne la connaît pas encore et semble intrigué. Le travelling avant permet de s’approcher progressivement du sujet afin de comprendre comment ce personnage peut se sentir au niveau psychologique. 01:19:23

Il y a un travelling arrière quand Amélie est assise dans un wagon à l'intérieur d'un manège. Pendant que le wagon avance, la caméra recule de façon à ce qu'on puisse voir à quoi ressemble vraiment le manège et non seulement le wagon. 01:10:32

Il y a un travelling vertical lorsque nous observons Amélie mettre sa main dans un sac de grains. La caméra fait un travelling vertical de la tête de cette jeune femme jusqu’à sa main dans le sac de grains. 00:12:32

Il y a un travelling latéral lorsqu’Amélie sort de la maison de son père avec ses deux valises afin d’entrer dans la vie d’adulte. Nous pouvons alors suivre son déplacement de la maison jusqu’à la rue. 00:09:46

Il y a un travelling circulaire quand Amélie lance des pierres qui ricochent dans le canal St-Martin. La caméra commence la rotation derrière Amélie pour terminer devant elle. 00:12:43


Le mouvement optique:
On retrouve un zoom avant vers la main d’Amélie Poulain ayant un visage en noir et blanc dessinée dessus. 00:02:35
De plus, on retrouve aussi un zoom arrière lorsque nous sommes au début du film et que le narrateur nous présente le personnage d’Amélie Poulain. Nous voyons Amélie de profil, alors qu’elle est encore très jeune, avec une cerise appuyée au-dessus de son oreille. 00:02:16


La caméra à l’épaule:
Je n’ai pas trouvé de caméra à l’épaule dans ce film.




  

Critique:
Ce film de Jean-Pierre Jeunet est quant à moi un chef d'œuvre. Que ce soit par la trame sonore ou encore par cette histoire saisissante, je ne peux faire autrement qu'admirer l'œuvre cinématographique que ce réalisateur hors pair a su créer. De plus, le personnage principal, Amélie Poulain, est attachant tant pour son côté imprévisible qu'enfantin ce qui agrémente l'histoire. Il y a aussi le narrateur qui, à tout moment, sait capter notre attention avec une voix  d'une fermeté si resplendissante. Selon moi, sans lui, la pièce n'aurait pas un aussi grand impact, car il manquerait quelque chose. Pour terminer, je tenais absolument à parler de Paris, cette ville attrayante de l'Europe, qui a su ajouter un petit extra à ce film avec ses monuments remarquables et cette fabuleuse langue française. En somme, le film «Le fabuleux destin d'Amélie Poulain» sort de l'ordinaire et en fascine plus qu'un grâce à ses multiples composants qui composent un tout, d'une qualité stupéfiante.