lundi 23 septembre 2013

Les Rois de l'été

Les Rois de l'été
Jordan Vogt-Roberts
2013



Les Rois de l’été est un long métrage sorti le 23 juillet 2013,
réalisé par Jordan Vogt-Roberts.
 



Il s’agit ici de l’épopée de trois jeunes adolescents vivants chacun une situation familiale précaire, où Joe éprouve un mépris pour son père monoparental adoptant une pédagogie stricte, alors que Patrick vit sa crise d’adolescence, reniant en quelque sorte ses parents. Tous deux, aidés par l’imprévisible Biaggio, décident de se bâtir une maison au beau milieu de la forêt afin d’assouvir leur soif inétanchable de liberté. On assiste par la suite au passage à l’âge adulte chez nos protagonistes, alors qu’à travers un triangle amoureux entre Joe et Patrick qui se disputent le cœur de Kelly, une flamme commune chez les deux jeunes hommes. Les trois personnages apprennent chacun leur leçon fondamentale en fin de compte, lorsque Biaggio tente de venir la rescousse de Joe qui est piégé face à un serpent et se fait lui-même mordre, mais qui, grâce à la solidarité nouvellement retrouvée entre nos jeunes, s’en tire sain et sauf.

 
Bien que ce film soit hors de mon répertoire habituel, je l’ai tout de même apprécié, que ce soit pour ses thèmes me touchant tout particulièrement, son jeu d’acteurs exécuté de façon très fluide et entraînante, ou encore pour les décors s’appuyant profondément sur la volonté d’être libre des adolescents. Le choix de ces thèmes comme l’amitié et les relations amoureuses rejoint tout particulièrement le public cible que sont les adolescents, et permet de créer un contact assez personnel entre les personnages et leur auditoire. Le choix des acteurs vaut lui aussi son pesant d’or, car ils font naître une certaine nostalgie chez le public, enchaînant les sauts d’humeur et les tragédies, et tout cela dans une atmosphère de légèreté. Pour conclure, les décors exhibés s’accordent en parfaite harmonie avec le thème principal du film, soit le besoin profond de liberté, d’être indépendant et autonome, ressenti par chaque être vivant. On y voit le souci méticuleux du détail accordé à chaque scène, tout particulièrement dans la forêt. Pour conclure, sans que ce film tire d’un chef-d’œuvre, il mérite tout de même amplement d’être visionné.

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