Amélie Poulain
Synopsis:
Suite à cette découverte inattendue d'une boîte de métal contenant plusieurs
souvenirs d'enfance, Amélie Poulain, une jeune serveuse timide, mais
imaginative, décide de partir à la recherche du propriétaire. De cette
aventure, voit alors le jour une mission hors du commun; Amélie se fixe comme
objectif de rendre la vie des gens meilleure, et ce à leur insu. C'est alors,
par des manières plus excentriques les unes que les autres qu'elle parvient à
atteindre son but.
Le langage cinématographique
L'image
Le ''Split screen'':
Il y a un ''split screen'' quand on aperçoit du côté gauche Amélie Poulain et
de l'autre côté Nino Quincampoix lorsqu'ils étaient plus jeunes, car les deux
font la même action simultanément. Ils sont au bord d'une fenêtre et avec
l'aide d'un miroir, ils produisent des signaux lumineux. 00:35:05
La règle des tiers:
Amélie est dans l'appartement du marchand de légumes pour lui jouer un mauvais
tour. Elle est accroupie à gauche et tente de percer le fil électrique d'une
lampe situé au centre de l'image et on y voit un lit à droite. 01:20:58
L'utilisation des points de force:
Au tout début du film, nous voyons Amélie durant son enfance mangeant des
framboises. J'ai remarqué que comme elle est placée sur un point de force,
celui de gauche, mon regard a rapidement été attiré vers elle. Cette position
asymétrique crée une image dynamique et non statique. 00:03:21
Le champ:
Il y a une entrée dans le champ au début de l'histoire lorsque nous sommes au
café où Amélie travaille, nous pouvons l'apercevoir avec un plateau et un verre
qu'elle dépose sur une table. 00:24:47
De plus, il y a une sortie de champ lorsque la collègue de travail à Nino sort
du cadre quand la discussion avec Amélie se termine. 01:09:40
Le champ-contre-champ:
Il y a un champ-contre-champ lorsqu'Amélie discute avec la collègue de travail
à Nino, car nous pouvons les situés dans l'espace avant de les voir en
alternance discuter. 01:08:32
Le hors-champ:
Lorsque le propriétaire de la boîte à souvenir retombe dans ses souvenirs
d'enfance et que le surveillant lui ordonne de venir rejoindre ses camarades de
classe, nous pouvons y voir un hors-champ, car le surveillant s'adresse à un
personnage qui n'est pas dans l'espace visible. 00:32:53
La profondeur de champ:
Il y a une profondeur de champ extrême lorsque nous voyons un homme effaçant le
nom de son ami, Émile Maginot, dans son carnet d'adresse. Derrière lui vers la
gauche nous voyons clairement un monument de Paris qui en plus est situé sur un
point de force de l'image. 00:01:23
Le plan
La durée du plan:
Je n'ai pas trouvé de plan-séquence dans ce film.
Le plan de grand ensemble:
Dès les premières minutes de ce long-métrage, il y a un plan de grand ensemble
au dessus de Paris. Il est très facile de reconnaître la ville grâce à la tour
Eiffel située au fond à droite de
l'image. 00:01:08
Le plan d'ensemble:
Il y a un plan d'ensemble sur un quartier de Paris durant les premières
secondes du film. On y voit la rue St-Vincent dans le quartier Montmartre. À ce
moment, le narrateur décrit un petit oiseau bleu qui finit par se faire écraser
par une voiture quelques secondes plus tard. 00:00:52
Le plan moyen:
Amélie descend les marches du métro, elle vient tout juste d'obtenir de
l'information à propos du propriétaire de la boîte à souvenir. Nous la voyons
de la tête aux pieds et fait partie du décor. 00:21:36
Le plan américain:
Il y a un plan américain quand le marchand de fruits et légumes est debout dans
la rue en face de son magasin très tôt le matin. 00:59:17
Le plan rapproché taille:
Il y a un plan rapproché taille lorsqu'Amélie Poulain rentre dans son
appartement désemparée que Nino soit parti avec l'une de ses collègues. Nous
pouvons la voir décoller toutes les affiches de Nino, qu’il avait collé pour
pouvoir la retrouver.
Le plan rapproché épaule:
Il y a un plan rapproché épaule au tout
début du film quand Amélie est au cinéma et nous dit qu’elle remarque des
détails que peu de gens voient dans les films. 00:12:19
Le gros plan:
Amélie est au café où elle travaille quand nous pouvons l’apercevoir du menton jusqu’au
haut de la tête. C’est à ce moment que le narrateur lance un commentaire disant
que sa vie va changer d’ici 48 heures. 00:10:02
Le très gros plan:
Il y a un très gros plan sur la bouche d’Amélie qui est peinturée de manière amusante.
Cela peut signifier dès le début de l’histoire sa créativité et son côté
enfantin. 00:02:04
Le plan subjectif: Il y a un plan subjectif lorsqu’à l’aide de ses jumelles le
voisin d’Amélie la regarde au travers sa fenêtre. À cet instant, Amélie est
dans l’appartement du marchand de légumes afin de lui jouer un mauvais tour. La
caméra, remplace alors les yeux du personnage qui sont derrière les jumelles. 01:00:21
La vue en plongée:
J’ai facilement reconnu la vue en plongée lorsque Julien était dans l’appartement
de monsieur Dufayelle. On a l’impression que les gens se servent de Julien
quand ils en ont besoin sinon il semble être insignifiant pour eux. 01:29:27
La vue en contre-plongée:
Il y a une vue en contre-plongée lorsque le propriétaire retrouve sa boîte et
retombe dans ses souvenirs. L’un de ces souvenirs est lorsqu’il avait gagné
toutes les billes de la classe et que la cloche avait sonné pour le début des
cours. C’est alors que nous pouvons voir le surveillant en contre-plongée qui
lui ordonne de venir rejoindre ses camarades de classe. Ce personnage paraît
menaçant et à aussi de l’autorité sur les élèves. 00:32:53
Le ''overhead shot'' :
Dans ce film, il y a un ''overhead shot'' quand Amélie sort du ventre de sa
mère lors de l’accouchement. 00:15:54
Le panoramique :
Je n'ai pas trouvé de panoramique horizontale.
Il y a un panoramique vertical quand Amélie est dans son appartement regardant
la télévision une boîte de mouchoir à la main. 00:37:21
Le travelling :
Il y a un travelling avant lorsque Nino discute avec sa collègue de travail à
propos d’Amélie Poulain. À ce moment de l’histoire, il ne la connaît pas encore
et semble intrigué. Le travelling avant permet de s’approcher progressivement
du sujet afin de comprendre comment ce personnage peut se sentir au niveau
psychologique. 01:19:23
Il y a un travelling arrière quand Amélie est assise dans un wagon à
l'intérieur d'un manège. Pendant que le wagon avance, la caméra recule de façon
à ce qu'on puisse voir à quoi ressemble vraiment le manège et non seulement le
wagon. 01:10:32
Il y a un travelling vertical lorsque nous observons Amélie mettre sa main dans
un sac de grains. La caméra fait un travelling vertical de la tête de cette
jeune femme jusqu’à sa main dans le sac de grains. 00:12:32
Il y a un travelling latéral lorsqu’Amélie sort de la maison de son père avec
ses deux valises afin d’entrer dans la vie d’adulte. Nous pouvons alors suivre
son déplacement de la maison jusqu’à la rue. 00:09:46
Il y a un travelling circulaire quand Amélie lance des pierres qui ricochent
dans le canal St-Martin. La caméra commence la rotation derrière Amélie pour
terminer devant elle. 00:12:43
Le mouvement optique:
On retrouve un zoom avant vers la main d’Amélie Poulain ayant un visage en noir
et blanc dessinée dessus. 00:02:35
De plus, on retrouve aussi un zoom arrière lorsque nous sommes au début du film
et que le narrateur nous présente le personnage d’Amélie Poulain. Nous voyons Amélie
de profil, alors qu’elle est encore très jeune, avec une cerise appuyée au-dessus
de son oreille. 00:02:16
La caméra à l’épaule:
Je n’ai pas trouvé de caméra à l’épaule
dans ce film.
Critique:
Ce film de Jean-Pierre Jeunet est quant
à moi un chef d'œuvre. Que ce soit par la trame sonore ou encore par cette
histoire saisissante, je ne peux faire autrement qu'admirer l'œuvre
cinématographique que ce réalisateur hors pair a su créer. De plus, le
personnage principal, Amélie Poulain, est attachant tant pour son côté
imprévisible qu'enfantin ce qui agrémente l'histoire. Il y a aussi le narrateur
qui, à tout moment, sait capter notre attention avec une voix d'une fermeté si resplendissante. Selon moi,
sans lui, la pièce n'aurait pas un aussi grand impact, car il manquerait
quelque chose. Pour terminer, je tenais absolument à parler de Paris, cette
ville attrayante de l'Europe, qui a su ajouter un petit extra à ce film avec ses
monuments remarquables et cette fabuleuse langue française. En somme, le film «Le fabuleux destin
d'Amélie Poulain» sort de
l'ordinaire et en fascine plus qu'un grâce à ses multiples composants qui
composent un tout, d'une qualité stupéfiante.
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