dimanche 10 novembre 2013

Le mercredi Ciné-Club

Cette semaine dans le cadre du cours «Techniques de création vidéo», j'ai pu visionner trois films : Peur[s] du noir, American Splendor ainsi que Persepolis. Ces trois derniers sont des longs-métrages mettant en vedette la bande dessinée au cinéma.
 
 
 
 
Peur[s] du noir
Blutch, Charles Burns, Marie Caillou,
Pierre di Sciullo, Lorenzo Mattotti, Richard McGuire
2008



Peur[s] du noir est un film d'animation contenant 6 cours-métrages ayant pour thème la peur. Ces cours-métrages abordent plusieurs peurs, dont la peur du noir, la peur des insectes, la peur
des chiens, la peur des bruits, la peur des aiguilles, la peur des cauchemars, la peur de mourir,
la peur de la neige... De plus, puisque chaque petite histoire entrecroise les autres ce qui nous
permet de nous concentrer davantage et d'entrer dans ce pays de l'angoisse. Pour terminer, ce film en noir et blanc nous propose la peur dans tous ses états et quelques fois sous forme de frissons....

 
Pour ma part, j'ai été captivée dès le début du film Peur[s] du noir puisque je voulais savoir la suite de ces cours-métrages qui étaient entrelacés les uns aux autres. De plus, j'ai adoré le choix 
que les réalisateurs ont fait à propos de l'absence de couleurs, car cette obscurité procure un effet très effrayant. Dans ces six cours-métrage, il y en a un qui m'a particulièrement plu puisque l'on
pouvait y voir une relation amoureuse qui, avec le temps, devenait catastrophique dû principalement à un insecte. La qualité d'image est aussi très surprenante, car malgré le fait que ce sont
des dessins juxtaposés qui forment le tout, il y a un bel enchainement des images.
 
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American Splendor
Shari Springer Berman et Robert Pulcini
2003
 
 
American Splendor est un long-métrage présentant la vraie vie d'Harvey Pekar, un américain ordinaire, qui un jour se met à écrire des histoires de bandes dessinées. Avant tout, c'est un passionné de musique jazz et c'est grâce à cette dernière qu'il fera une rencontre importante qui changera donc le cours de sa vie. Cet homme travaillant depuis toujours comme documentaliste dans un hôpital s'inspire de sa vie pour écrire ses histoires. Il est donc très fréquent d'y retrouver ses collègues de travail en tant que personnage. Dans le film, on y présente sa vie à l'aide de la bande dessinée. D'ailleurs, il y a le personnage principal d'Harvey Pekar qu'incarne Paul Giamatti, celui dessiné et le vrai Harvey Pekar, donc l'histoire se rapproche à un documentaire sur sa vie.

 
American Splendor la bande dessinée, le vrai et l'acteur.

Suite au visionnement de ce film, j'ai trouvé qu'une vie aussi banale que celle d'Harvey Pekar était intéressante à présenter, car rares sont les films de ce genre. De plus, j'ai apprécié les 3 personnages d'Harvey Pekar, sous différentes formes, car on pouvait réellement y voir tous les côtés de sa personnalité. Le fait que les scènes soient divisées en case de bande dessinée a apporté une petite touche de beauté à cette œuvre. Je crois que l'originalité de ce film est de présenter un homme banal au grand écran. En somme, j'ai été charmée par ce long-métrage malgré le fait qu'il contenait quelques longueurs, car il présentait un homme ordinaire au quotidien dans toute sa simplicité.


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Persepolis
Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi
2007
 

 

Marjan Satrapi, que nous voyons dans l'image ci-haut, est l'auteure et la dessinatrice de Persepolis, quatre albums de bande dessinée qui ont été adaptés au grand écran sous forme d'un film d'animation. Ce long-métrage raconte donc la jeunesse de cette dame. L'histoire commence en 1979 à Téhéran lorsqu'elle avait environ neuf ans et nous raconte sa vie dans les moindres détails comme quand ses parents l'ont envoyé en Autriche. En passant par la quête de son identité, on découvre le personnage principal dans son ensemble. On y voit aussi l'histoire et la représentation assez fidèle de l'Iran qui à cette époque a vécu le renversement du Shah et la Révolution iranienne.
 

 De mon côté, l'œuvre autobiographique de Marjane Satrapi m'a bien plu, car j'ai beaucoup appris à propos de l'historique de quelques événements importants de l'Iran. L'usage du noir et blanc était significatif et mettait en valeur la noirceur de la politique existante en Iran dans ces années malgré l'humour qui était présent dans ce long-métrage. De plus, j'ai adoré le fait que le sujet soit toujours actuel et qu'il nous mène à réfléchir. Pour terminer, ce qui m'a le plus touché est le lien qu'avait Marjane et sa grand-mère, car il y avait beaucoup d'affection et de complicité entre ces dernières. Bref, l'émotion est de mise dans ce film qui contient des images si belles et puissantes.

 

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